rucher d'Épron

    
                                                        
 
                                               le rucher pédagogique d'Epron

                    

           Ce rucher est géré par des épronnais et l'association : Les Petits Carrés de Caen
   





  5 ruches sont implantées : la ruche E, la ruche P, la ruche R, la ruche O, la ruche N
 
                     
 
                         
Vous pouvez retrouver au jour le jour des vidéos et des nouvelles du rucher
sur la page :  Facebook abeille epron https://www.facebook.com/abeilleepron14/
 
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FEVRIER 2024

MARS 2023

 Information sur le Frelon asiatique :

Samedi 11 mars 2023, lors du « café des habitants » organisé par l’Espace de Vie Sociale (EVS) d’Épron au « FAITOUT », l’association a animé une réunion d’information sur le Frelon Asiatique (FA).
En introduction, le président François VALLÉE a présenté le rucher communal pédagogique mis en place au printemps 2019 et les 16 membres actifs chargés de la gestion apicole des 8 colonies et des animations pédagogiques auprès des épronnais.
Samedi 11 mars 2023, lors du « café des habitants » organisé par l’Espace de Vie Sociale (EVS) d’Épron au « FAITOUT », l’association a animé une réunion d’information sur le Frelon Asiatique (FA).
En introduction, le président François VALLÉE a présenté le rucher communal pédagogique mis en place au printemps 2019 et les 16 membres actifs chargés de la gestion apicole des 8 colonies et des animations pédagogiques auprès des épronnais. ........
    Suite du Compte-rendu de cette réunion :  Suite de l'information sur le Frelon asiatique






MAI 2020 : Première récolte de l'année dite récolte de Printemps : 
Les apiculteurs bénévoles ont récolté 60kgs de miel sur les 5 ruches.




 AVRIL 2020 : le Rucher déjà 1 an

          Le rucher et sa gestion est encore sous convention avec les Petits Carres de Caen PCC pour un an. Amélie PERENOU apicultrice référente professionnelle et ingénieure agronome pour les PCC initie 3 épronnais à l’apiculture depuis Avril 2019.
Le bilan 2019 est très bon, nous avons pu faire de nombreuses animations : Inauguration, intervention en classe à l’école, faire peindre les ruches en peinture bio par les enfants du pôle enfance jeunesse, récolte du miel avec une centaine d’épronnais qui sont venus participer. De très nombreux épronnais nous ont rapporté avoir eu des productions de pommes, poires, pêches extraordinaires l’été dernier grâce à nos 250 000 butineuses ☺
          L’année dernière nous avons eu 6 essaimages et une production de 15 kg de miel de printemps, principalement de colza et 40 kg de miel toutes fleurs d’été pour 3 ruches qui ont produits sur 5. 3 ruches car 2 étaient de petites colonies l’année 2019.
          Le premier pot de miel offert à été au président de région Normandie Hervé MORIN lors de sa venue en juillet 2019 à Epron pour la cérémonie des villes martyres de la 2nd guerre mondiale. Hervé Morin est un fervent défenseur de nombreuses races normandes comme la poule de Caumont, de Gournay, l’oie normande ou de Bavent, le canard de Duclair ou de Rouen, le mouton de l’Avranchin, la chèvre des fossés, le porc de Bayeux, le Percheron, le Cob normand, l’âne du Cotentin, bovines normandes et aussi de la race abeille noire : Apis mellifèra mellifèra.
Les autres pots sont offerts par M. le maire Franck GUEGUENIAT aux nouveaux épronnais, naissances, mariages et autres acteurs impliqués dans la vie de la commune.        
  Le rucher est devenu un lieu de rencontre de la population d’épron mais aussi on croise souvent des cambais, saint contois et des caennais.
Pour l’année prochaine nous commençons à créer une association pour la gestion du rucher qui restera communal, tout le matériel appartient à la mairie.
• Les cours débutants au rucher école de Mondeville ont commencé : pour Julien MARIEY en théorie et pratique.
• Pour Chantal SIMMONOT, François BUSNEL, Cathie VALLEE et Gérard DIVIER pour les cours théoriques en 2020 et pratiques en 2021
• Pour François VALLEE pour les cours de perfectionnement
          Malheureusement tout a été stoppé à cause du Coronavirus, alors que les abeilles sortaient de leur confinement hivernal, on y rentrait !
Amélie assure la continuité apicole au sein du rucher car il y a des autorisations pour les apiculteurs pour assurer l’entretien des ruches.
Pour le moment nous avons 1 colonie très faible avec très peu de couvain (oeufs, larves, nymphes), 3 colonies en bonne forme et 1 colonie en excellente santé, cette colonie « N » n’a même pas hiverné,
c’est d’ailleurs celle qui a réussi le mieux à se résister à l’infestation de varroa (un acarien parasitaire)
et la seule que j’ai vu en Septembre réussir à se défendre contre le frelon asiatique en l’attaquant en nombre. Ce mode de défense n’a été observé qu’en Asie par les abeilles asiatiques qui connaissent le frelon asiatique depuis longtemps. Ce phénomène est très nouveau en Europe et a été très très peu observé en France. Huguette LEWANDOWSKI s’occupe de cultiver des plants pour fleurir le rucher, nous avons déjà  planté des crocus et des tournesols.

UN RUCHER 2.0

          Pour le moment nous parlons entre nous par visioconférence pour décider des actions à faire pour
l’année prochaine afin de proposer plusieurs choix au conseil municipal et pour commencer à rédiger les statuts de l’association qui se nommera très probablement « l’Abeille d’Epron ».
          Pour le moment nous nous orientons pour devenir un peu plus autonomes tout en gardant une convention avec les PCC pour continuer à nous accompagner. Nous devons réévaluer tout cela avec
eux.
          Nous partageons nos cours reçus par mail en vidéo sur un drive et faisons des cours en e-learning
(fun-MOOC), nous continuons à alimenter nos comptes twitter et Facebook. La page est trouvable avec les QR code et NFC sans contact affichés sur le rucher. Et des articles sont publiés dans le bulletin municipal et consultables sur le site de la Mairie. Nous avons réalisé des épisodes sur l’apiculture et le rucher d’Epron sur la chaine YouTube du pôle enfance jeunesse d’Epron à visionner en famille.
          Nous allons créer un blog internet.
Cet hiver nous avons testé une caméra thermique et une caméra endoscopique pour évaluer l’état de la colonie alors qu’on ne pouvait pas ouvrir les ruches car il faisait trop froid.
          Dans l’avenir nous aimerions pouvoir avoir des ruches connectées. Le principe consiste en l’installation de balances et de thermomètres, tous ces capteurs via ondes radio non nocives pour les abeilles envoient les informations sur un site internet consultable à distance.
Ce procédé existe déjà pour 2 ruches école à Mondeville et 1 ruche à Lisieux. Ainsi les gens pour savoir en direct le poids de la ruche et les températures internes et extérieur pour le suivi sanitaire.

Nous avons également d’autres projets comme :
• Faire une bande de jachère mellifère tout autour du rucher dans laquelle la biodiversité va
reprendre ses droits et la population sera invitée à venir planter des fleurs pour embellir la
commune mais aussi pour nourrir les abeilles au plus proche ☺
• Installer un banc et une « ruche à livre » afin de se poser en lisant un livre tout en observant le butinage de nos petites merveilles !
 

Avril 2020 : Alerte pour la sécurité de nos abeilles 
                                                    
FAISONS LE POINT SUR LE FRELON ASIATIQUE


La fin du mois de mars voit le retour des reines fondatrices qui sortent de leur pause hivernale et commencer la construction du nid primaire.
Ce petit nid est très fragile, donc il se situe à l'abri des intempéries
Le commune d’Epron et les apiculteurs du rucher communal pédagogique vous invitent à surveiller l'apparition de ces petits nids afin de pouvoir les détruire très tôt.
La destruction de ces nids embryonnaires.
 

COMMENT TROUVER CHERCHER UN NID ?
 
Inspectez les abris de jardins, les vérandas, les appentis, les cabanes des enfants, les niches, les mobiliers de jardin, les tours de fenêtre, les greniers...Dès à présent, soyez attentifs aux allées et venues de ces petits frelons noir et orange pour les détecter dans le jardin. Ils ne sont pas agressifs au printemps mais soyez prudents tout de même !
 
Ces nids permettent à la reine de pondre ses premiers œufs puis elle ira avec un petit groupe d’ouvrières construire un nid secondaire perché à une dizaine de mètres dans un arbre qui accueillera 2000 frelons. La destruction de ses nids primaires est donc beaucoup plus difficile à atteindre et même à repérer.
 

COMMENT RECONNAITRE UN FRELON ASIATIQUE ?
 
Le frelon asiatique est aussi appelé frelon à patte jaune. Un peu plus petit que le frelon commun, il est de couleur beaucoup plus sombre, marron et une bande orangée.

QUE FAIRE EN CAS DE NID ?
 

Dans tous les cas n’intervenez pas vous-même.
 
Si le nid est très petit (de mars à juin), signalez-le aux apiculteurs d’Epron (labeilledepron@hotmail.com) ou à la mairie.
 
Si le nid est plus gros (de juillet à fin novembre) il faut le signaler à la mairie qui contactera la FREDON (Fédération RÉgionale de Défense contre les Organismes Nuisibles) qui mandatera un prestaire homologué pour venir détruire le nid avec toutes les précautions nécessaires)
 
Si le nid est gros de décembre à février les nids sont inactifs, ne plus habités et sont détruits par les intempéries.
 

POURQUOI DETRUIRE LES NIDS ?
 

Le frelon asiatique est arrivé en France en 2004, a priori une seule reine fécondée aurait été importée dans une poterie chinoise débarquée à Bordeaux puis a colonisé l’Europe.
On le classe dans les espèces nuisibles qui est à l’origine de piqures qui sont parfois mortelles sur l’Homme et qui sont à l’origine d’une pression sur les autres espèces locales et principalement su les abeilles. De nombreux apiculteurs observent des pertes de colonies dans leur rucher car le frelon asiatique à partir du mois d’aout à besoin de beaucoup de protéines pour nourrir ses larves qui deviendront des centaines de futures reines fondatrices.
A Epron, nous avons observé des attaques en continu d’aout à novembre, le FA attrape une abeille directement en face de la planche d’envol de la ruche, la décapite et part plus loin pour découper l’abdomen afin de garder que les protéines des muscles du thorax et rentrer au nid, puis recommencer !
Les abeilles sont très stressées, restent paralysées de peur sur la planche d’envol ce qui diminue de façon importante le butinage et donc les réserves nutritives de pollen et de miel, la reine abeille pond moins. Au printemps on retrouve alors des ruches quasiment vides voire mortes par manque d’abeilles pour tenir le froid hivernal.
 

QUI PREND EN CHARGE LA DESTRUCTION ?

Le prix de la destruction est en moyenne de 70 euros et varie selon plusieurs paramètres comme la hauteur du nid.
Le conseil départemental prend en charge 30 % du coût pour les nids secondaires, le conseil municipal d’Epron a voté en 2018 la prise en charge des 70 % restants ; que le nid soit sur le domaine privé ou public.
L’intervention est donc gratuite pour vous !

 
QUEL A ETE LE CONSTAT EN 2019 ?

Jean-Marc GRIN, épronnais et fondateur de « Halte aux guêpes 14 », prestataire homologué FREDON nous explique avoir détruit 40 % en moins par rapport à 2018 : 7 nids à Epron, 5 à Cambes-en-plaine et 4 à Saint-Contest entre le 5 juillet et le 6 novembre.
L’année dernière 1957 nids ont été signalés dans le calvados contre 1065 en 2017 et 3339 nids en 2018.
Les nids étaient moins hauts ce qui est probablement lié à des facteurs météorologiques : en effet, les semaines de fin juin et 3eme de juillet, qui peuvent correspondre à des périodes de délocalisation des nids (nid primaire transféré vers le nid secondaire) ont été des semaines de canicule, pouvant empêcher la construction très en hauteur. De plus, entre ces périodes, si des constructions en hauteur ont démarré, elles n’ont probablement pas pu aboutir à cause de cette canicule.
Les effets de la lutte collective menée en 2018 ont pu avoir aussi un impact sur le nombre de nids en 2019. Des prédations sur nids ont été signalées en 2019 (pies pour les nids dans les arbres et blaireaux pour les nids au sol).
Cependant, ces chiffres en baisse ne présagent en rien du nombre de nids pour 2020 surtout que l’hiver à été très doux et n’a donc probablement pas tué beaucoup de reines fondatrices.


FAUT IL PIEGER LES FRELONS AU PRINTEMPS ?
 
Non. Cela n’a aucune efficacité sur les populations de frelon asiatique. Toutes les opérations de piégeage collectif faites dans les départements touchés avant nous ont montré leur incapacité à réduire le nombre de nids. Le taux de capture de fondatrices est extrêmement faible (1 à 2%) avec ce type de piège. Il est très inférieur au taux de mortalité naturelle au printemps (95%).
 Il est faux de dire que chaque frelon capturé au printemps c’est un nid en moins et c’est également une erreur de se croire protégé dans son jardin grâce au piégeage !
En revanche, et tout le monde peut le constater, ces pièges bricolés disposés au jardin attirent et détruisent énormément d’autres insectes dont le frelon commun qui est le principal prédateur du frelon asiatique ! Beaucoup de pollinisateurs et d’auxiliaires sont également victimes de ces pièges.
 
La FREDON préconise uniquement la pose de pièges sélectifs à proximité de ruches pour les protéger.
 
Ouvrez l’œil dès à présent afin de repérer les premiers nids secondaires ; 
chaque nid secondaire  repéré doit être détruit !
         
François VALLEE, Apiculteur référent Epron.
 
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6 avril 2020 : Intervention d'Amélie Perenou. L'ingénieur agronome des PCC

compte rendu apicol

Ruche: belle colonie 6 cadres avec du couvain de tous âges (opercules larves oeufs) reserves ++ dont nectar qui coule a flots comptage varroa = 0

Ruche : ruche faible malgré tout il y a 2 cadres avec un peu de couvain dont des oeufs, un seul par cellule (donc à priori on a bien une reine qui pond mais elle n'est pas très efficace). Il y a quelques réserves de miel Comptage varroa :0

Ruche R : belle population, la reine a fait une apparition, des oeufs, du nectar, des mâles, 4 cadres de couvain, remplacement de la partition par une cire gaufrée à étirer comptage varroa : 2

Ruche O : activité moyenne sur la planche d'envol, 3 cadres avec du couvain, elles ont délaissé le candipolline au profit des ressouces de l’extérieur pollen et nectar tout frais

Ruche N : colonie forte (à se demander si elle a hiverné ?) Cadres pleins à craquer de miel nectar et pollen et 6 cadres de couvain dont 3 pleins
cadres. Des males nés et à venir. Des centaines d'abeilles dans la hausse. Pose de cadres à étirer (pour les occuper) et remplacement d’un cadre de
vieux miel réserve par un cadre bâti (pour offrir de l'espace à la reine pour pondre) Comptage varroa : 621 juillet 2019 : Naissance de Lily, l'abeille épronnaise.

2 avril 2020 : Les abeilles pendant le coronavirus titre le Liberté


                       
Août 2019 : 2ème récolte en présence des Epronnais : près de 55kgs de miel est récolté 

     

                                                                                   

Juillet 2019 :   Il était une fois la vie de Lily
 
 La famille APIS MELLIFERA MELLIFERA est heureuse de vous annoncer la naissance de Lily 1cm pour 60 mg née le 21 juillet 2019 directement à sa taille adulte (2000 sœurs sont nées le même jour).

Une colonie d’abeilles est constituée de 3 types d’individus : une reine qui vit entre 3 à 5 ans, plusieurs centaines de mâles (faux-bourdons) qui vivront environ 50 jours et de l’ouvrière Lily avec 10 à 70 000 sœurs. Lily va vivre 6 semaines cet été à EPRON (elle aurait vécu 6 mois si elle avait été une ouvrière d’hiver).

Lily est un insecte à métamorphose qui est passé par 4 étapes :
L’œuf qui éclot au 3ième jour après la ponte de la reine
Le stade larvaire de 6 jours
Le stade pré nymphal de 2 jours
Puis le stade de lymphe de 10 joursSoit un total de 21 jours pour voir naître Lily. Ses frères eux mettront 24 jours alors que sa Reine-mère avais mis 16 jours, « boostée » par la gelée royale riche en acides aminés.

A peine le faire-part de naissance envoyé à toute la famille, Lily va commencer une vie programmée de nombreux métiers :

NETTOYEUSE (J0 à J15)
Sa première tâche est de nettoyer sa cellule puis toutes les autres, elle va débarrasser l’alvéole des morceaux de cire, de pollen, de nectar … puis va la polir. Ensuite, elle va pouvoir nettoyer le fond de la ruche. Lily est capable de détecter les cellules infestées par des pathogènes et va les désoperculer et en vider le contenu, c’est ce que l’on appelle le comportement hygiénique.
                                                                                   
                                                                                                         

 NOURRICE (J4 à J11)
Lily a ses glandes pharyngiennes développées, elle va pouvoir nourrir ses sœurs larves en déposant une goutte de « bouillie larvaire » prés de leur bouche puis elle va operculer la cellule avant la nymphose. Lily sait déjà cuisiner et compose le menu en fonction de l’âge et de la caste de la larve en proportionnant le mélange de sécrétions, pollen et de miel
  
                    
                                                                                              

VENTILEUSE (J11 à J18)
S’il fait trop froid Lily, aidée d’autres ouvrières, va faire vibrer ses muscles thoraciques pouvant faire monter la température de sa plaque ventrale à 40°C. S’il fait chaud : mise en route de la climatisation, Lily bat des ailes tout en régurgitant de l’eau entre ses mandibules. Le but est de maintenir le couvain autour des 35°C. Lorsqu’il faut réchauffer ou refroidir l’intérieur de la ruche, les abeilles ventileuses ne le font pas toutes en même temps au risque de remonter ou refroidir de trop leur maison, ainsi elles le font groupe par groupe jusqu’à obtenir la température voulue.
Lily va également ventiler le nectar pour le déshydrater afin que son hygrométrie descende à 18 % ce qui le transforme en miel et pourra donc l’operculer. C’est cet opercule de cire que l’apiculteur coupera pour pouvoir extraire le miel

                                                                                                          


BATISSEUSE, ARCHITECTE, MAÇONNE, CIRIÈRE (J11-J35)
Lily se voit remettre un beau casque jaune de chantier, ses glandes hypopharyngiennes productrices de gelée royale s’atrophient et ce sont les glandes cirières qui prennent le relais. En équipe elles s’organisent pour bâtir les rayons selon des normes qui ne changent pas depuis des millions d’années ! Elles construisent de haut en bas en formant des chaînes d’abeilles (cf. photos Facebook). Chaque abeille produit de la cire sous son abdomen et construit les cellules en forme d’hexagone à parois plates d’épaisseur constante de 0 ,07 millimètres, légèrement inclinée de 13° vers le haut empêchant le miel de couler et les larves de rester au fond. La profondeur fait la taille d’une abeille. Cette construction dite en « nid d’abeille » est très fréquemment utilisée en architecture

                                                                                                              
 

MAGASINIERE ET MANUTENTIONNAIRE (J11-J18)
Son diplôme de l’ESITC d’Epron en poche, Lily est recrutée en agence d’intérim sur la plate-forme logistique de la ruche. Elle va récupérer le nectar des butineuses par un échange de bouche à bouche, la trophallaxie. La grande sœur butineuse déchargée du nectar de lavande du jardin de Huguette va pouvoir repartir butiner. Ce nectar va à maintes reprises être ingurgité, régurgité, échangé entre abeilles, étalé puis repris pour être déshydraté et enrichi en enzymes pour se transformer en réserve glucidique : le miel.
Lily doit aussi récupérer le pollen, le stocker en le tassant avec sa tête dans les alvéoles sans le mélanger avec les autres pollens. Ainsi nous pouvons voir des alvéoles avec du pollen noir du coquelicot, jaune vif pour le colza ou bleu pour la phacélie du jardin de Jean-Claude rue de l’Amitié.

                        

                                                                                   
GARDIENNE (J18-J21)
Lily qui avait jusqu’alors des tâches uniquement d’intérieur va s’approcher de l’extérieur de la ruche. Lily devient alors vigile et interdit l’entrée en repoussant les abeilles qui ne sont pas de la maison (odeur différente) et autres intrus insectes (frelons, fourmis, guêpes), oiseaux (pics verts) et autres mammifères (mulots, fouine, martes).
En cas d’attaque notre gardienne va se cambrer sur ses 4 pattes arrière et émettre des phéromones d’alarme afin de recruter d’autres soldats ; attention aux piqûres ! Piqûre qui sonne l’arrêt de mort de l’abeille qui en perd le bout de son abdomen.
Certaines abeilles d’autres ruches arrivent malgré tout à rentrer en soudoyant la gardienne en apportant du nectar

                                                                                                        


BUTINEUSE (J22-J42)
C’est le grand jour, Lily peut enfin s’envoler hors de la maison pour rajouter à son curriculum vitae un dernier métier : le plus dur et le plus dangereux mais le plus bucolique : BUTINEUSE.
Lily effectue d’abord des vols de repérage pour initialiser son GPS interne puis sans relâche du lever du soleil à son coucher elle va butiner les fleurs jusqu’à 10 kilomètres autour de la ruche pour rapporter du pollen (réserve de protéines), nectar et le miellat (qui deviendront le miel), prélever de l’eau (eh oui les abeilles boivent) et de la résine de végétaux pour élaborer la propolis qui servira de mastic.
Lily a trouvé un beau spot de fleurs mellifères entre le jardin de Anne-Gaëlle et de Hélène rue EOLE, elle revient vite à la ruche pour en informer ses collègues en dansant. Lily exécute une danse frétillante en forme de 8 couché sur le cadre indiquant que les belles fleurs sont à 250 mètres à 60° par rapport à l’axe du soleil. Merci Lily grâce à toi les pommiers et poiriers des épronnais ont beaucoup donné.
Lily va mourir d’épuisement ou accidentellement (pesticides, noyade, sur un pare-brise ou mangée par un oiseau). Elle aura vécu 40 jours au service uniquement de la colonie sans jamais ménager ses efforts sous les ordres phéromonaux de la Reine.
En fonction de la météo, de l’état de santé ou des attaques extérieures, Lily a pu être appelée à devenir butineuse plus tôt que prévu, à lutter contre l’invasion d’une teigne ou à aider les gardiennes plutôt que de ventiler. Cette capacité d’autorégulation confère à la colonie un équilibre général. La diversité génétique des ouvrières est un facteur de robustesse de la colonie
                                                                                         
                    
 
Ce cycle se répète à l’infini au sein de la colonie d’abeille, sorte de super-organisme ou chacun des membres dépend de tous les autres. 
                                                                               Belle leçon de solidarité et d’osmose.
                               
                                                      Remercions François Vallée, apiculteur d'Epron pour toutes ces explication. 




En juin 2019 : Pour la prémière récolte à Epron :  il y a eu 15kgs de miel de Colza

                                   


Juin 2019 :  Ajout de fleurs méllifères dans le rucher pour favoriser la polinisation

                    


25 mai 2019 : Inauguration du rucher pédagogique 

                 

                                         


Avril 2019 : arrivée des abeilles à Epron
         
                             
                            
       
                                                           
Mars 2019 : Montage d'un Rucher Pédagogique à Epron